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Colloque « De Gaulle, les Gaullistes et l’Allemagne » lundi 10 décembre 2012

Public,

 

A l’occasion du 50e anniversaire de la signature du Traité de l’Élysée, le 22 janvier 1963, par le Général de Gaulle et le chancelier Adenauer, l’Amicale Gaulliste du Sénat a organisé avec la participation de la Fondation Charles de Gaulle un colloque au Palais du Luxembourg.

Gérard Larcher, Sénateur des Yvelines et Président de l’Amicale Gaulliste du Sénat et M. Jacques Godfrain, Président de la Fondation Charles de Gaulle ont accueilli le public.

Au cours de ces débats, particulièrement animés et intéressants, plusieurs orateurs ont souligné la vision prémonitoire du Général de Gaulle, dès la fin de l’année 1945, pour qui l’avenir de l’Europe ne pouvait se bâtir que sur le socle d’une action commune entre la France et l’Allemagne.

Les nombreuses rencontres qui ont eu lieu entre septembre 1959 et janvier 1962 ont permis au Général de Gaulle et au Chancelier Adenauer, sans rien oublier du passé, de jeter les fondements d’une amitié et d’une action solidaire pour l’avenir de l’Europe.

Mme Le Professeur Christine MANIGAND et M. Marc FOSSEUX, Secrétaire Général de la Fondation Charles de Gaulle étaient les modérateurs de ce colloque.

Le Professeur Rainer HUDEMANN, le Professeur Jean-Paul BLED ainsi que le Professeur Maurice VAISSE ont apporté des éclairages particulièrement intéressants.

L’assemblée a été sensible à la présence des nombreuses personnalités qui ont animé ce colloque : Mme Susanne Wasum-Rainer, Ambassadeur d’Allemagne en France, M. Bernard de Montferrand, ancien Ambassadeur de France en Allemagne, M. Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, le Dr Karl von Wogau, ancien membre du Parlement européen ainsi que les Sénateurs Josselin de Rohan, Sénateur honoraire et ancien Président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat, Jean Bizet, Sénateur de la Manche et André Reichardt, Sénateur du Bas-Rhin.

Bruno Le Maire, ancien Ministre, Député de l’Eure a conclu ce colloque en souhaitant tout d’abord que nous évitions les écueils que représentent l’abandon de l’apprentissage de nos deux langues dans chaque pays mais également la routine et la méfiance dans des relations qui doivent pouvoir s’adapter en permanence aux changements du monde et de l’Europe.

Il a insisté sur le fait que les relations entre la France et l’Allemagne sont basées sur la volonté, la raison et une vision stratégique à long terme qui doit être entretenue en permanence.

Il a souligné les profondes différences qui existent entre nos deux pays, tant en ce qui concerne nos mentalités, nos Institutions ou nos choix économiques, en estimant toutefois que de telles différences ne sont pas insurmontables pour peu, que chaque partie ait la volonté de faire des choix clairs dans ses priorités.

Il a souligné que la France et l’Allemagne doivent avoir une démarche commune pour élaborer un agenda 2020 afin de préciser les questions prioritaires à traiter et les résultats à obtenir.

Ce projet qu’il conviendrait de mettre en œuvre rapidement devrait s’appuyer sur une vision commune de l’avenir de l’Europe, fondée sur des projets dynamiques et stimulants, telles qu’une politique commune de l’innovation et une volonté affichée de protéger nos secteurs stratégiques, comme le font, sans fard, les Etats-Unis d’Amérique.

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