Le 12 octobre 2021, Hubert Germain, dernier survivant des compagnons de la Libération, s’en est allé à l’âge de 101 ans.

Avec lui, c’est une part de notre mémoire nationale qui se ferme, celle des 1038 hommes et femmes décorés de la croix de la Libération. 

Hubert Germain avait rejoint le général de Gaulle dès juin 1940 puis combattu au sein de la Légion. Il fut ministre des PTT puis ministre des relations avec le Parlement de 1972 à 1974. 
Il était grand-croix de la Légion d’honneur et chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a salué, en séance publique le 13 octobre, la mémoire d’un « chevalier des temps modernes » qui « vient d’entrer dans l’Histoire ». « Il fut le dernier membre de cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’Histoire de France, fidèle à elle-même, solidaire dans le sacrifice et dans la lutte » a déclaré G. Larcher, citant le général de Gaulle.  

Après l’hommage de la Nation le 11 novembre 2021, Hubert Germain a été inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante au Mont Valérien. 

A noter : Le général de Gaulle avait instauré l’ordre de la libération en novembre 1940 afin de récompenser tous ceux qui se sont distingués dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire.  Presque trois-quarts des compagnons sont issus des rangs de la France libre et le quart des rangs de la résistance. 18 croix de la Libération ont été remises à des unités militaires et 5 à des communes françaises (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein).