Une délégation de sénateurs et sénatrices, membres de l’Amicale gaulliste du Sénat, et accompagnée du Président Gérard Larcher, était présente à Graye-sur-Mer puis Bayeux le 14 juin 2024 afin de participer aux cérémonies commémoratives célébrant le 80ème anniversaire du débarquement du Général de Gaulle et le rétablissement des Institutions de la République.
Des cérémonies empreintes d’émotion et de recueillement en présence de nombreuses personnalités.
Le 14 juin 1944 à l’aube, le Général de Gaulle embarquait à Portsmouth sur le contre-torpilleur « La Combattante » et débarquait en fin de matinée sur la plage de Courseulles/Graye-sur-Mer.
Après avoir rencontré Montgomery, au château de Creullet, le Général entrait dans Bayeux.
L’après-midi, après un bref passage à la sous-préfecture, il prononçait son discours, marquant sa volonté politique de rétablir la légalité républicaine sur le sol national.
Discours du 14 juin 1944
« Nous sommes tous émus en nous retrouvant ensemble, dans l’une des premières villes libérées de la France métropolitaine, mais ce n’est pas le moment de parler d’émotion. Ce que le pays attend de vous, à l’arrière du front, c’est que vous continuiez le combat aujourd’hui, comme vous ne l’avez jamais cessé depuis le début de cette guerre et depuis juin 1940. Notre cri maintenant, comme toujours, est un cri de combat, parce que le chemin de combat est aussi le chemin de la liberté et le chemin de l’honneur.
C’est la voix de la mère patrie. Nous continuerons à faire la guerre avec nos forces de terre, de mer et de l’air comme nous la faisons aujourd’hui en Italie, où nos soldats se sont couverts de gloire, comme ils le feront demain en France métropolitaine. Notre Empire entièrement rassemblé autour de nous, fournit une aide énorme. Nous combattrons pour la France avec passion, mais aussi avec raison. Vous qui avez été sous la botte de l’ennemi et avez fait partie des groupes de Résistance, vous savez ce qu’est la guerre.
C’est une guerre particulièrement dure, cette guerre clandestine, cette guerre sans armes. Je vous promets que nous continuerons la guerre jusqu’à ce que la souveraineté de chaque pouce du territoire français soit rétablie. Personne ne nous empêchera de la faire.
Nous combattrons aux côtés des Alliés, avec les Alliés, comme un Allié. Et la victoire que nous remporterons sera la victoire de la liberté et la victoire de la France. Je vais vous demander de chanter avec moi notre hymne national, la Marseillaise ».
